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HYMNES JUDOLERONAIS INTERCONTINENTAUX SUR :
Judo Alsacien
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Tmenov
otusan
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Judo Alsacien
Depuis le debut de la saison, j'ai été désigné cameraman officiel du club de mon fiston
Si vous voulez voir du judo de (pas très) haut niveau
C'est par-là
Si vous voulez voir du judo de (pas très) haut niveau
C'est par-là
D V D - D V D
Cà y est !!!!!!!!!
Après plus de 60 heures de montage et de gravure il est enfin prêt.
le double DVD de la saison 2008 2009 des benjamins, minimes et cadets du club.
près de 4 h de judo, combats et arbitrage, dans les diverses compétitions alsaciennes
Si ce collector vous interresse, mp moi,
Pour les membres de Judoleron, offre promotionnelle :
584 234,12 € le double DVD
et une foto de Q offerte
Après plus de 60 heures de montage et de gravure il est enfin prêt.
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Si ce collector vous interresse, mp moi,
Pour les membres de Judoleron, offre promotionnelle :
584 234,12 € le double DVD
et une foto de Q offerte
article de presse
Ceci est un article paru dans la presse locale ce week end
Y a t il des demarches similaires dans vos régions respectives ? S'agit il d'un inflexion de la politique de la FFJDA ou est ce une spécificité du judo Alsacien ?
La pratique pour tous valorisée par la Ligue
Koka light
En redonnant à la ceinture toute son importance, en se souciant, aussi, de la pratique du plus grand nombre, les dirigeants du judo alsacien affichent leur volonté de se préoccuper autant de la base que de l'élite. L'avenir des jeunes recalés du haut niveau est également à l'étude.
N'est pas David Douillet ou Teddy Riner qui veut. Les deux champions du monde français, pour ne citer qu'eux, sont des exceptions. Pour un judoka arrivé en pleine lumière, des milliers resteront dans l'ombre. C'est à cette foule anonyme, simples pratiquants, mais aussi recalés du haut niveau, que les dirigeants du judo alsacien ont résolument décidé de s'adresser.
Cette volonté, notamment, de redonner ses lettres de noblesse au judo loisir, au judo plaisir, passe par la réhabilitation de la ceinture. « Elle ne sert pas qu'à tenir le pantalon ! », s'amuse Bernard Messner. Le président de la Ligue d'Alsace retrouve bien vite tout son sérieux. « Dans l'image du judo, c'est quelque chose de fondamental, cela permet de matérialiser la pratique, un niveau de pratique. » Des notions quelque peu perdues de vue « à cause de la tendance sportive ».
« Si on n'y prend pas garde, notre filière va fabriquer des aigris »
Invité samedi dernier à un colloque des présidents régionaux et départementaux, le n°1 du judo alsacien milite pour un retour à l'équilibre entre les deux facettes de la discipline. « Il faut donner aux clubs la possibilité de vivre le judo hors des championnats ». Le secteur animation ne doit pas être laissé pour compte. « Seul un petit pourcentage de jeunes va s'orienter vers la compétition. A nous de revenir aux principes de base du judo, d'insister aussi sur ses aspects social, éducatif et bien-être. »
Dans le même ordre d'idées, le vénérable président entend se préoccuper de ceux qui n'auront jamais la reconnaissance de la médaille. « La vitrine ne doit pas faire oublier le reste. Si on n'y prend pas garde, notre filière va devenir une machine à fabriquer des aigris, pire des ennemis. » Parmi ceux qui ont échoué dans leur quête de l'excellence ou « qui ont revu leurs objectifs à la baisse », se trouvent les futurs entraîneurs et les arbitres de demain.
Responsable du département formation à la Ligue, Laurent Fleury oeuvre à la création d'un pôle universitaire (*) pour permettre aux jeunes qui ne sont pas conservés en Pôle France « de continuer à s'entraîner de manière forte », indique Sébastien Girardey, responsable de l'entité strasbourgeoise. Entre 10 et 20 % seulement des judokas admis au sein de l'un des quatre Pôles France de l'Hexagone - Bordeaux, Marseille, Orléans et donc Strasbourg - intégreront l'INSEP. Et à peine une petite poignée arrivera au sommet de la hiérarchie.
« On doit permettre à tous ceux qui ont pu avoir des rêves de titres, mais n'ont pas été pris au centre national, d'atteindre des objectifs personnels, poursuit Sébastien Girardey. Monter en première division, par exemple, cela représente quelque chose pour ces jeunes ». Cette politique de la main tendue tombe à point nommé puisqu'une décision ministérielle vient de décider la réduction des effectifs inscrits sur les listes de haut niveau.
Rattraper par le col ceux qui sont restés au bord du chemin
Les juniors retoqués aux portes de l'élite feront, de surcroît, « de super partenaires d'entraînement et auront ainsi encore l'occasion de se faire grandement plaisir en pratiquant le judo », conclut Sébastien Girardey. Plus que jamais, il s'agit de rattraper par le col ceux qui sont restés au bord du chemin.
Régis Schneider
(*) Ouverture espérée à la rentrée 2010
Y a t il des demarches similaires dans vos régions respectives ? S'agit il d'un inflexion de la politique de la FFJDA ou est ce une spécificité du judo Alsacien ?
La pratique pour tous valorisée par la Ligue
Koka light
En redonnant à la ceinture toute son importance, en se souciant, aussi, de la pratique du plus grand nombre, les dirigeants du judo alsacien affichent leur volonté de se préoccuper autant de la base que de l'élite. L'avenir des jeunes recalés du haut niveau est également à l'étude.
N'est pas David Douillet ou Teddy Riner qui veut. Les deux champions du monde français, pour ne citer qu'eux, sont des exceptions. Pour un judoka arrivé en pleine lumière, des milliers resteront dans l'ombre. C'est à cette foule anonyme, simples pratiquants, mais aussi recalés du haut niveau, que les dirigeants du judo alsacien ont résolument décidé de s'adresser.
Cette volonté, notamment, de redonner ses lettres de noblesse au judo loisir, au judo plaisir, passe par la réhabilitation de la ceinture. « Elle ne sert pas qu'à tenir le pantalon ! », s'amuse Bernard Messner. Le président de la Ligue d'Alsace retrouve bien vite tout son sérieux. « Dans l'image du judo, c'est quelque chose de fondamental, cela permet de matérialiser la pratique, un niveau de pratique. » Des notions quelque peu perdues de vue « à cause de la tendance sportive ».
« Si on n'y prend pas garde, notre filière va fabriquer des aigris »
Invité samedi dernier à un colloque des présidents régionaux et départementaux, le n°1 du judo alsacien milite pour un retour à l'équilibre entre les deux facettes de la discipline. « Il faut donner aux clubs la possibilité de vivre le judo hors des championnats ». Le secteur animation ne doit pas être laissé pour compte. « Seul un petit pourcentage de jeunes va s'orienter vers la compétition. A nous de revenir aux principes de base du judo, d'insister aussi sur ses aspects social, éducatif et bien-être. »
Dans le même ordre d'idées, le vénérable président entend se préoccuper de ceux qui n'auront jamais la reconnaissance de la médaille. « La vitrine ne doit pas faire oublier le reste. Si on n'y prend pas garde, notre filière va devenir une machine à fabriquer des aigris, pire des ennemis. » Parmi ceux qui ont échoué dans leur quête de l'excellence ou « qui ont revu leurs objectifs à la baisse », se trouvent les futurs entraîneurs et les arbitres de demain.
Responsable du département formation à la Ligue, Laurent Fleury oeuvre à la création d'un pôle universitaire (*) pour permettre aux jeunes qui ne sont pas conservés en Pôle France « de continuer à s'entraîner de manière forte », indique Sébastien Girardey, responsable de l'entité strasbourgeoise. Entre 10 et 20 % seulement des judokas admis au sein de l'un des quatre Pôles France de l'Hexagone - Bordeaux, Marseille, Orléans et donc Strasbourg - intégreront l'INSEP. Et à peine une petite poignée arrivera au sommet de la hiérarchie.
« On doit permettre à tous ceux qui ont pu avoir des rêves de titres, mais n'ont pas été pris au centre national, d'atteindre des objectifs personnels, poursuit Sébastien Girardey. Monter en première division, par exemple, cela représente quelque chose pour ces jeunes ». Cette politique de la main tendue tombe à point nommé puisqu'une décision ministérielle vient de décider la réduction des effectifs inscrits sur les listes de haut niveau.
Rattraper par le col ceux qui sont restés au bord du chemin
Les juniors retoqués aux portes de l'élite feront, de surcroît, « de super partenaires d'entraînement et auront ainsi encore l'occasion de se faire grandement plaisir en pratiquant le judo », conclut Sébastien Girardey. Plus que jamais, il s'agit de rattraper par le col ceux qui sont restés au bord du chemin.
Régis Schneider
(*) Ouverture espérée à la rentrée 2010
compétitions filmées
la même boite de prod qui distribue les videos de mon HG est également présente sur les dernières compétitions et met en ligne les combats des finales
existe t il des choses similaires par chez vous ?
avis, remarques, ...
existe t il des choses similaires par chez vous ?
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Re: Judo Alsacien
si il y a une tof de Q en plus, je trouve que c'est pas cher
Tmenov- maître de la déglingue
- Nombre de messages : 838
Localisation : Pfffouuuu!!! Fait chaud les garçons. ;)
Humeur : bonne humeur, il y a des matins comme ça
Re: Judo Alsacien
Je pense que les alsaciens ont tout compris.
La fédération devrait reprendre cette excellente idée.
On ne peut plus rire du Judo alsacien.
La fédération devrait reprendre cette excellente idée.
On ne peut plus rire du Judo alsacien.
Re: Judo Alsacien
merci j'suis émouvé
Tmenov- maître de la déglingue
- Nombre de messages : 838
Localisation : Pfffouuuu!!! Fait chaud les garçons. ;)
Humeur : bonne humeur, il y a des matins comme ça
Re: Judo Alsacien
faut voir la vidéo
Tmenov- maître de la déglingue
- Nombre de messages : 838
Localisation : Pfffouuuu!!! Fait chaud les garçons. ;)
Humeur : bonne humeur, il y a des matins comme ça
Re: Judo Alsacien
Celui là n'a rien à voir avec le petit gros, je connaissais ces 2 techniques, mais pas sous ce nom-là ??
AperOtoshi- Maître absolu de Deuf
- Nombre de messages : 610
Localisation : A paname
Humeur : Pineau attitude
Re: Judo Alsacien
AperOtoshi a écrit:Celui là n'a rien à voir avec le petit gros, je connaissais ces 2 techniques, mais pas sous ce nom-là ??
sous quels noms ?
Tmenov- maître de la déglingue
- Nombre de messages : 838
Localisation : Pfffouuuu!!! Fait chaud les garçons. ;)
Humeur : bonne humeur, il y a des matins comme ça
Re: Judo Alsacien
La 1ère c'est tout simplement yoko-wakare, mais avec une saisie non fondamentale, qui permets d'exercer une clé au coude pour contraindre plus efficacement Uke à chuter dans l'axe sur le dos...
Quant à la 2ème, j'appelle ça ippon seoie nage, avec changement de la position de bras en fin de projection pour parer à l'esquive d'Uke.
Pour ce qui est de la 3ème (juste après la 2ème sur la même vidéo), je l'aurai plutot appelé sukui-nage (projection en cuiller pour didine) , même si la technique fondamentale est sous forme de technique arrière.
Après chacun appelle les techniques à sa convenance, car même les japonais entre eux ne sont pas d'accord sur certaines appellations.
Y en a bien qui appelle yoko shio la prise du crabe, et kami shio la prise de la casquette. Je trouve ça ridicule car c'est prendre les gamins pour des benets. Mais bon, ....chacun sa méthode.
Quant à la 2ème, j'appelle ça ippon seoie nage, avec changement de la position de bras en fin de projection pour parer à l'esquive d'Uke.
Pour ce qui est de la 3ème (juste après la 2ème sur la même vidéo), je l'aurai plutot appelé sukui-nage (projection en cuiller pour didine) , même si la technique fondamentale est sous forme de technique arrière.
Après chacun appelle les techniques à sa convenance, car même les japonais entre eux ne sont pas d'accord sur certaines appellations.
Y en a bien qui appelle yoko shio la prise du crabe, et kami shio la prise de la casquette. Je trouve ça ridicule car c'est prendre les gamins pour des benets. Mais bon, ....chacun sa méthode.
AperOtoshi- Maître absolu de Deuf
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Localisation : A paname
Humeur : Pineau attitude
Re: Judo Alsacien
ude gaeshi pour la première je connaissais, mais la seconde je ne connais pas le nom
Tmenov- maître de la déglingue
- Nombre de messages : 838
Localisation : Pfffouuuu!!! Fait chaud les garçons. ;)
Humeur : bonne humeur, il y a des matins comme ça
çà y est !!!!
J'ai un fiston 1er DAN
en finissant à nouveau 2ème du championnat départemental, il a récolté les points qui lui manquaient
en finissant à nouveau 2ème du championnat départemental, il a récolté les points qui lui manquaient
Re: Judo Alsacien
Félicitations à TuTu junior
HourrahNage- maître de la rondelle
- Nombre de messages : 1920
Localisation : complètement à l'ouest
Emploi/loisirs : arracheur de troncs, comme papa
Humeur : aqueuse
Re: Judo Alsacien
Bravo mini Tutu!!!
Di'Dine- 2ème huitre
- Nombre de messages : 545
Localisation : euh... perdue en général...
Emploi/loisirs : Zudo!
Humeur : très variable
AperOtoshi- Maître absolu de Deuf
- Nombre de messages : 610
Localisation : A paname
Humeur : Pineau attitude
innovation
Vu dans la presse locale :
Judo / A Marckolsheim, des kimonos de couleur pour les plus petits
Un éveil arc-en-ciel
A Marckolsheim, le petit monde du judo fait sa révolution. A l’initiative de leur enseignant, les tout-petits ont adopté des kimonos de couleur. Ces chères têtes blondes s’ébrouent désormais en rouge, jaune et vert. Les filles, elles, continuent de voir la vie en rose.
Clément a enfilé le bleu. Amaury a viré au jaune vif et Noah a vu rouge. Timothée, lui, est passé à l’orange tandis qu’Adrien a croqué dans le vert pomme.
Ils sont une trentaine de bambins à gambader, ce jeudi soir, sur les tatamis du dojo de Marckolsheim. Comme partout ailleurs, l’activité judo éveil s’adresse aux enfants de 3 ans et demi à 5 ans. Mais à « Marcko », elle se décline en couleurs, en kimonos de couleurs. Ce qui, dans le petit monde noir et blanc de la discipline, n’est pas loin de constituer une révolution.
« Se lancer dans un truc comme ça, c’est bouleverser les codes »
L’idée, chamarrée, est née dans l’esprit de Damien Obry, ceinture noire 3 e dan, l’enseignant qui encadre ces séances axées sur la motricité. « Les kimonos blancs me semblaient un peu impersonnels, confie celui qui, depuis six ans, œuvre comme animateur enfants au sein du réseau intercommunal. Là, le gamin peut choisir la couleur de son kimono et ainsi se l’approprier ».
« A l’école, à cet âge-là, on leur dit le plus souvent ce qu’ils doivent faire, poursuit Damien Obry. Ici, ils ont le choix, et se positionner à trois ans et demi, c’est une bonne chose ». L’adoption de la couleur permet, de surcroît, de diversifier les jeux qui viennent rythmer la séance, de constituer des équipes.
Cette initiative n’est pas née d’un coup de tête, elle a été mûrement réfléchie. « Se lancer dans un truc comme ça, c’est bouleverser les codes et j’avais un peu peur de la réaction des traditionalistes pour qui le kimono doit être blanc, reprend Damien Obry. Et puis, je me suis demandé quelle pouvait être ma crédibilité, ma légitimité par rapport aux enseignants professionnels ».
L’accueil qui lui a été réservé a très vite contribué à dissiper ses doutes. Le comité départemental a donné son feu vert à ce projet arc-en-ciel démarré après les vacances de la Toussaint . Et les parents, pleinement associés à l’aventure puisque la tâche de teindre le kimono leur revient, ont été séduits, plus ou moins immédiatement.
Stéphane Leibel, 34 ans, papa d’une petite Mylène, a d’abord été dubitatif. « En tant qu’ancien judoka (ceinture noire 1 er dan, ndlr) , je trouvais ça un peu bizarre, raconte cet habitant de Wittisheim. Mais l’enthousiasme de ma fille m’a convaincu. Pour les enfants, c’est ludique et, pour le prof, cela facilite les cours ».
Sandra Valdenaire, 32 ans, la maman d’un petit « Martin bleu jean », a, pour sa part, adhéré « sans réserve aucune ». « Je suis enseignante d’EPS et j’ai vu, dans un premier temps, l’aspect pratique de cette idée, cela permet de reconnaître tous ces petits gamins, confie cette habitante de Marckolsheim. Et puis, le côté ludique n’est pas pour me déplaire. Je suis sensible aux codes et aux valeurs de véhiculés par le judo, mais, dans ce cadre qui peut paraître rigide, j’ai aimé la volonté de faire quelque chose de différent, qui se mette à hauteur d’enfant ».
L’entrée dans cet univers bariolé s’est accompagnée d’anecdotes savoureuses. « Martin s’est très vite fait un copain, raconte sa maman. Quand je lui ai demandé quel était son prénom, il m’a répondu : “c’est le kimono rouge“ ». Le même Martin a aussi été intrigué par l’absence de couleur en assistant, avec ses parents, à sa première compétition officielle.
Conforté dans sa démarche, Damien Obry se verrait bien l’étendre, l’an prochain, aux enfants jusqu’à huit ans, avant les premiers pas en compétition. Il espère aussi qu’elle ne fera l’objet d’aucune récupération commerciale. « Cela doit rester quelque chose de familial, soutient-il. Il faut que ce soit les enfants qui choisissent et les parents qui s’investissent ».
« Une princesse reste une princesse »
Ce chamboulement des habitudes n’efface pas pour autant certaines inclinations chromatiques. Ainsi, chez les petites judokates de Marckolsheim, la palette va du rose soutenu, pour Amandine, à un… rose plus pastel, pour Marisa. Mylène, aussi, a choisi de porter du rose, jusque sur les chaussettes d’ailleurs. « Une princesse reste une princesse », sourit Stéphane Leibel. Certaines choses, effectivement, ne changeront jamais.
Mickaël Mervelet, cadre technique fédéral, voit d’un bon œil l’initiative du Judo club de Marckolsheim. Il s’en explique.
Des kimonos de couleur, cela peut passer pour une hérésie. Certains haut gradés, gardiens du temple, ont d’ailleurs dû froncer leurs grisonnants sourcils en découvrant les libertés prises avec la tradition. « On est dans un cadre normé, normalisé. Et c’est une initiative qui, de prime abord, peut en effet paraître un peu déroutante, un peu intrigante », concède Mickaël Mervelet.
Pour le cadre technique fédéral, la proposition du JC Marckolsheim n’est toutefois pas saugrenue. Le judo, il le rappelle, est d’ailleurs né d’une rupture. « Son fondateur, Jigoro Kano, a rénové des méthodes ancestrales, où la symbolique de la mort était présente, il a enlevé les actions dangereuses. Dans ses gènes, le judo porte en lui cette volonté de coller à l’évolution de la société. »
« Trop souvent, le judo met des carcans »
Les catégories de poids, puis les ceintures de couleur – toutes deux apparues avec l’occidentalisation du judo – ont constitué autant de révolutions culturelles. La portée de celle-ci sera moindre. « On ne veut pas révolutionner le judo de compétition, prévient Mickaël Mervelet, mais je vois dans cette idée un vrai outil de communication. Dans l’esprit du grand public, la discipline se résume souvent aux médailles et à Teddy Riner. Or, il y a d’autres façons d’en parler ».
L’adoption de kimonos de couleur constitue, selon lui, une « nouvelle porte d’entrée », à même de séduire les plus jeunes. « Trop souvent, le judo met des carcans, veut faire entrer les choses dans un moule. Cette initiative permet de l’envisager différemment. »
Le blanc peut être inhibiteur
Pour le cadre fédéral, le blanc peut être inhibiteur. « Cela renforce le côté “uniforme“. Pour les enfants, le kimono est déjà, à la base, un vêtement relativement rigide, inconnu, qui s’ouvre tout le temps et peut les incommoder. En choisissant la couleur, ils se l’approprient. “Le kimono“ devient “mon kimono“. »
Substituer le vert, le rouge ou le bleu à l’immaculée tunique, l’idée est effectivement séduisante. Encore faut-il que « l’enseignement ne soit pas fade et reflète ce côté multicolore, fun et pétillant », dit Mickaël Mervelet.
Sur ce plan-là, l’émissaire du comité départemental a de quoi être pleinement rassuré. A Marckolsheim, Damien Obry ne manque pas d’imagination. « Il déborde d’idées, met de la couleur et de la saveur dans son enseignement. »
Le projet est-il amené à faire des petits ? « Il a valeur d’exemple. On espère qu’il sera copié. » La couleur sur les kimonos de « Marcko » pourrait bien déteindre ailleurs.
Vos reactions ?
Judo / A Marckolsheim, des kimonos de couleur pour les plus petits
Un éveil arc-en-ciel
A Marckolsheim, le petit monde du judo fait sa révolution. A l’initiative de leur enseignant, les tout-petits ont adopté des kimonos de couleur. Ces chères têtes blondes s’ébrouent désormais en rouge, jaune et vert. Les filles, elles, continuent de voir la vie en rose.
Clément a enfilé le bleu. Amaury a viré au jaune vif et Noah a vu rouge. Timothée, lui, est passé à l’orange tandis qu’Adrien a croqué dans le vert pomme.
Ils sont une trentaine de bambins à gambader, ce jeudi soir, sur les tatamis du dojo de Marckolsheim. Comme partout ailleurs, l’activité judo éveil s’adresse aux enfants de 3 ans et demi à 5 ans. Mais à « Marcko », elle se décline en couleurs, en kimonos de couleurs. Ce qui, dans le petit monde noir et blanc de la discipline, n’est pas loin de constituer une révolution.
« Se lancer dans un truc comme ça, c’est bouleverser les codes »
L’idée, chamarrée, est née dans l’esprit de Damien Obry, ceinture noire 3 e dan, l’enseignant qui encadre ces séances axées sur la motricité. « Les kimonos blancs me semblaient un peu impersonnels, confie celui qui, depuis six ans, œuvre comme animateur enfants au sein du réseau intercommunal. Là, le gamin peut choisir la couleur de son kimono et ainsi se l’approprier ».
« A l’école, à cet âge-là, on leur dit le plus souvent ce qu’ils doivent faire, poursuit Damien Obry. Ici, ils ont le choix, et se positionner à trois ans et demi, c’est une bonne chose ». L’adoption de la couleur permet, de surcroît, de diversifier les jeux qui viennent rythmer la séance, de constituer des équipes.
Cette initiative n’est pas née d’un coup de tête, elle a été mûrement réfléchie. « Se lancer dans un truc comme ça, c’est bouleverser les codes et j’avais un peu peur de la réaction des traditionalistes pour qui le kimono doit être blanc, reprend Damien Obry. Et puis, je me suis demandé quelle pouvait être ma crédibilité, ma légitimité par rapport aux enseignants professionnels ».
L’accueil qui lui a été réservé a très vite contribué à dissiper ses doutes. Le comité départemental a donné son feu vert à ce projet arc-en-ciel démarré après les vacances de la Toussaint . Et les parents, pleinement associés à l’aventure puisque la tâche de teindre le kimono leur revient, ont été séduits, plus ou moins immédiatement.
Stéphane Leibel, 34 ans, papa d’une petite Mylène, a d’abord été dubitatif. « En tant qu’ancien judoka (ceinture noire 1 er dan, ndlr) , je trouvais ça un peu bizarre, raconte cet habitant de Wittisheim. Mais l’enthousiasme de ma fille m’a convaincu. Pour les enfants, c’est ludique et, pour le prof, cela facilite les cours ».
Sandra Valdenaire, 32 ans, la maman d’un petit « Martin bleu jean », a, pour sa part, adhéré « sans réserve aucune ». « Je suis enseignante d’EPS et j’ai vu, dans un premier temps, l’aspect pratique de cette idée, cela permet de reconnaître tous ces petits gamins, confie cette habitante de Marckolsheim. Et puis, le côté ludique n’est pas pour me déplaire. Je suis sensible aux codes et aux valeurs de véhiculés par le judo, mais, dans ce cadre qui peut paraître rigide, j’ai aimé la volonté de faire quelque chose de différent, qui se mette à hauteur d’enfant ».
L’entrée dans cet univers bariolé s’est accompagnée d’anecdotes savoureuses. « Martin s’est très vite fait un copain, raconte sa maman. Quand je lui ai demandé quel était son prénom, il m’a répondu : “c’est le kimono rouge“ ». Le même Martin a aussi été intrigué par l’absence de couleur en assistant, avec ses parents, à sa première compétition officielle.
Conforté dans sa démarche, Damien Obry se verrait bien l’étendre, l’an prochain, aux enfants jusqu’à huit ans, avant les premiers pas en compétition. Il espère aussi qu’elle ne fera l’objet d’aucune récupération commerciale. « Cela doit rester quelque chose de familial, soutient-il. Il faut que ce soit les enfants qui choisissent et les parents qui s’investissent ».
« Une princesse reste une princesse »
Ce chamboulement des habitudes n’efface pas pour autant certaines inclinations chromatiques. Ainsi, chez les petites judokates de Marckolsheim, la palette va du rose soutenu, pour Amandine, à un… rose plus pastel, pour Marisa. Mylène, aussi, a choisi de porter du rose, jusque sur les chaussettes d’ailleurs. « Une princesse reste une princesse », sourit Stéphane Leibel. Certaines choses, effectivement, ne changeront jamais.
Mickaël Mervelet, cadre technique fédéral, voit d’un bon œil l’initiative du Judo club de Marckolsheim. Il s’en explique.
Des kimonos de couleur, cela peut passer pour une hérésie. Certains haut gradés, gardiens du temple, ont d’ailleurs dû froncer leurs grisonnants sourcils en découvrant les libertés prises avec la tradition. « On est dans un cadre normé, normalisé. Et c’est une initiative qui, de prime abord, peut en effet paraître un peu déroutante, un peu intrigante », concède Mickaël Mervelet.
Pour le cadre technique fédéral, la proposition du JC Marckolsheim n’est toutefois pas saugrenue. Le judo, il le rappelle, est d’ailleurs né d’une rupture. « Son fondateur, Jigoro Kano, a rénové des méthodes ancestrales, où la symbolique de la mort était présente, il a enlevé les actions dangereuses. Dans ses gènes, le judo porte en lui cette volonté de coller à l’évolution de la société. »
« Trop souvent, le judo met des carcans »
Les catégories de poids, puis les ceintures de couleur – toutes deux apparues avec l’occidentalisation du judo – ont constitué autant de révolutions culturelles. La portée de celle-ci sera moindre. « On ne veut pas révolutionner le judo de compétition, prévient Mickaël Mervelet, mais je vois dans cette idée un vrai outil de communication. Dans l’esprit du grand public, la discipline se résume souvent aux médailles et à Teddy Riner. Or, il y a d’autres façons d’en parler ».
L’adoption de kimonos de couleur constitue, selon lui, une « nouvelle porte d’entrée », à même de séduire les plus jeunes. « Trop souvent, le judo met des carcans, veut faire entrer les choses dans un moule. Cette initiative permet de l’envisager différemment. »
Le blanc peut être inhibiteur
Pour le cadre fédéral, le blanc peut être inhibiteur. « Cela renforce le côté “uniforme“. Pour les enfants, le kimono est déjà, à la base, un vêtement relativement rigide, inconnu, qui s’ouvre tout le temps et peut les incommoder. En choisissant la couleur, ils se l’approprient. “Le kimono“ devient “mon kimono“. »
Substituer le vert, le rouge ou le bleu à l’immaculée tunique, l’idée est effectivement séduisante. Encore faut-il que « l’enseignement ne soit pas fade et reflète ce côté multicolore, fun et pétillant », dit Mickaël Mervelet.
Sur ce plan-là, l’émissaire du comité départemental a de quoi être pleinement rassuré. A Marckolsheim, Damien Obry ne manque pas d’imagination. « Il déborde d’idées, met de la couleur et de la saveur dans son enseignement. »
Le projet est-il amené à faire des petits ? « Il a valeur d’exemple. On espère qu’il sera copié. » La couleur sur les kimonos de « Marcko » pourrait bien déteindre ailleurs.
Vos reactions ?
Re: Judo Alsacien
Dans ce cas, moi je veux voir Hourra en tutu sur un tapis!
Sinon je pense qu'il a du bon et du mauvais :
D'abord le bon : pour les enseignants qui ont du mal avec les prénoms c'est top, ils se ressemblent tous à cet age, alors en plus, tous en kim blanc c'est l'horreur...
Le moins bon :
1) cela peut provoquer des jalousies et des conflits entre les gosses.
2) si les gosses viennent au judo juste pour le kim c'est un peu dommage.
3) le kim blanc déteind moins.
4) ya bien qu'un alsacien pour trouver ca!
Sinon je pense qu'il a du bon et du mauvais :
D'abord le bon : pour les enseignants qui ont du mal avec les prénoms c'est top, ils se ressemblent tous à cet age, alors en plus, tous en kim blanc c'est l'horreur...
Le moins bon :
1) cela peut provoquer des jalousies et des conflits entre les gosses.
2) si les gosses viennent au judo juste pour le kim c'est un peu dommage.
3) le kim blanc déteind moins.
4) ya bien qu'un alsacien pour trouver ca!
Di'Dine- 2ème huitre
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Emploi/loisirs : Zudo!
Humeur : très variable
Re: Judo Alsacien
Les judogis de couleur sont déjà monnaie courante de l'autre côté du Rhin et en Hollande.
C'est sur que ça fait sympa avec toutes ces couleurs. Mais j'en vois pas du tout l'intérêt, excepté faire plaisir aux gamins et faire faire vendre plus de kim par les fabricants.
C'est sur que ça fait sympa avec toutes ces couleurs. Mais j'en vois pas du tout l'intérêt, excepté faire plaisir aux gamins et faire faire vendre plus de kim par les fabricants.
AperOtoshi- Maître absolu de Deuf
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Humeur : Pineau attitude
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