Derniers sujets
» grave questionpar Tmenov Mer 4 Sep 2013 - 11:21
» illiadis
par otusan Jeu 2 Aoû 2012 - 20:43
» JO de Londres
par otusan Mar 31 Juil 2012 - 21:25
» les oiseaux
par otusan Sam 21 Juil 2012 - 19:53
» yoko tom
par otusan Jeu 19 Juil 2012 - 23:33
» Loto !
par otusan Mar 3 Juil 2012 - 22:29
» savoir vivre
par otusan Lun 11 Juin 2012 - 0:03
» judo politique
par otusan Sam 21 Avr 2012 - 16:34
HYMNES JUDOLERONAIS INTERCONTINENTAUX SUR :
Une semaine à Oléron
5 participants
Judoléron Le Forum :: Présentation :: Chroniques du monde d'aujourd'hui :: vie quotidienne : bonheurs et malheurs
Page 1 sur 1
Une semaine à Oléron
C’est le coeur léger et la bourse lourde (non, j’ai pas dit LES bourses, alors quoi...) que j’envisageai cette semaine de juillet 2009 au Château d’Oléron, dans le but avoué de passer quelques jours agréables aux côtés de vieux camarades, tout en profitant du traditionnel stage de judo d’été pour faire une bonne séance de randori chaque soir.
Il y a déjà 20 ans que les tentes du Camping des remparts furent les témoins émues de mes ébats fougueux avec celle qui devait devenir ma compagne, c’est donc avec un sentiment de temps passé très vite que ma vieille Peugeot et moi-même nous glissâmes dans la circulation assez peu fluide qui conduit au repère du Deuftor. Le programme des jours à venir s’annonçait pour le moins séduisant : apéro, dodo, judo, entre bargeots, sans fardeaux...et surtout sans les femmes qui ont beau raviver notre flamme, mais n’en sont pas moins promptes au blâme. Or de blâme il n’était pas question, pas plus que de modération, car comme l’a si bien déclamé un grand poète de ma connaissance (je vous laisse deviner qui) : la modération, c’est pour les cons !
Je campe le décor vite fait : 3 judokas, (Apérotoshi, HourrahNage et, pour le troisième, appelons-le Sam), une petite maison louée à la semaine, un jardinet, un barbecue, un tatami assez vaste pour accueillir la cent-vingtaine de judokas présente, et un QG en forme de bar-hôtel-restaurant avec une terrasse accueillante (dont certains mauvais esprits modifièrent plusieurs fois la géométrie, mais faut avouer qu’une terrasse dans le coffre du pick-up, c’était pas une si mauvaise idée, hein, Deuftor ?).
Le rythme de vie fut à la hauteur de nos espérances : une parfaite organisation, sans crispation, par le fait même qu’on a fait ce qu’on voulait quand on le voulait et comme on le voulait. Apéro se lève tôt pour aller boire du pineau, Hourrah s’arrache des draps pour perdre son gras (eh oui, le seul a faire un footing tous les matins, bande de feignasses); Sam, lui, il rame et ne suit pas la trame s’il ne reste pas au lit et pourtant il n’a pas un gramme. Après son footing, Hourrah récupère Apéro, accroché au comptoir des commerçants locaux, et après un petit détour par l’antre du Deuftor, nous ramenons la bidoche pour le barbecue. Le repas ingurgité, c’est sieste pendant que Sam, qui vient de se lever, file se baigner, mais passe nous récupérer pour aller éliminer à coup de sacrés UraNage. La séance de randoris, putain que c’est bon (un peu dur pour Apéro qui doit gérer ses excès du midi, mais il assure quand même, le bougre), et avec la première bière post sueur, on croit toucher le paradis, même si ça manque un peu de nichons pour un paradis, mais on peut pas tout avoir d’un coup. La dite première bière ayant une fâcheuse tendance à se prolonger avec quelques trublions qui se joignent au trio, c’est déjà la panse bien tendue de Wendelinius et autre Meteor (la bière des kadors) qu’on attaque l’apéritif du soir, suivi au choix d’une assiette du pêcheur, d’une bonne entrecôte sauce pineau, de ribs de porc au miel, voire d’une bavette à l’échalotte, de moules marinières ou d’un assortiment de mezzés dont le patron libanais du resto voisin a le secret. Le tout accompagné selon les cas de jus de raisin fermenté (du pinard, quoi) de diverses couleurs, et suivi d'un Irish coffee du feu de dieu, voire d'un des nouveaux cocktails du Deuftor baptisés, eh oui, "Judoléron" !!
Les fins de soirées se firent soit à l’interne, à coup de Sky, pineau ou jet 27 (dont on retient le glaçage original selon la célèbre technique oléronaise du gratage de congélateur !), soit à la discothèque du coin, dont l’une des soirées au moins fut mémorable.
Le judo du soir, c’était des échauffements parfois originaux, parfois conventionnels, puis une série de randoris de 5 mn chacun (8 en tout, généralement), avec alternance ne-waza/tachi-waza, dans une très bonne ambiance. Pas un niveau exceptionnel pour cette semaine, mais des hollandais, des espagnols, quelques anciens internationaux, le plaisir de faire randori avec les hauts-gradés qui y arrivent encore (parce qu’il y en a d’autre, hein, on voit qu’ils n’ont pas trop mis le kim depuis leurs performances des grandes années...), et de retrouver les poteaux de judoléron ailleurs que sur le web...
Impossible de vous révéler certains détails qui, conformément à la règle en vigueur, ne quitteront pas Oléron, mais je peux quand même vous proposer quelques flashs particuliers sur une soirée réussie :
notre nouveau copain hollandais, environ 190 cm pour 120 kilos, qu’on a réussi à débaucher pour une nuit et qui, à la sortie de la discothèque, file droit sur le camion des forces de l’ordre en embuscade pour leur demander si “c’est possible avoir kébab”....tout simplement énooooorme !!!!
Au petit matin de cette même soirée, Apéro, Hourrah et Sam le conducteur (il est parfait cet homme il ne boit pas) qui se retrouvent dans la caravane glaucquissime d’un camping sauvage, à boire des canons avec je-ne-sais-qui que nous avions ramenés...je vois encore la tête inquiète de Sam, le seul assez lucide pour se rendre compte qu’on était dans un vrai coupe gorge, et la gueule enfarinée d'Apéro qui jetait le verre discrétos au lieu de se l'enfiler.
Toujours le même matin, Hourrah surpris en flagrant déli de pipi sur le pallier de la porte par....le propriétaire de la maison venu faire son tour en vélo (sans commentaires)...
Deuftor Hyde en boite de nuit, tout le monde le prend pour le videur et lui dit “bonjour monsieur”, alors que le videur officiel est juste à côté...
C’est donc le coeur tout aussi léger que la bourse que je quittai l’île de la tentation pour retrouver la sirène de mes rêves.
Alors, vous venez avec nous l’an prochain, les copains ?
Il y a déjà 20 ans que les tentes du Camping des remparts furent les témoins émues de mes ébats fougueux avec celle qui devait devenir ma compagne, c’est donc avec un sentiment de temps passé très vite que ma vieille Peugeot et moi-même nous glissâmes dans la circulation assez peu fluide qui conduit au repère du Deuftor. Le programme des jours à venir s’annonçait pour le moins séduisant : apéro, dodo, judo, entre bargeots, sans fardeaux...et surtout sans les femmes qui ont beau raviver notre flamme, mais n’en sont pas moins promptes au blâme. Or de blâme il n’était pas question, pas plus que de modération, car comme l’a si bien déclamé un grand poète de ma connaissance (je vous laisse deviner qui) : la modération, c’est pour les cons !
Je campe le décor vite fait : 3 judokas, (Apérotoshi, HourrahNage et, pour le troisième, appelons-le Sam), une petite maison louée à la semaine, un jardinet, un barbecue, un tatami assez vaste pour accueillir la cent-vingtaine de judokas présente, et un QG en forme de bar-hôtel-restaurant avec une terrasse accueillante (dont certains mauvais esprits modifièrent plusieurs fois la géométrie, mais faut avouer qu’une terrasse dans le coffre du pick-up, c’était pas une si mauvaise idée, hein, Deuftor ?).
Le rythme de vie fut à la hauteur de nos espérances : une parfaite organisation, sans crispation, par le fait même qu’on a fait ce qu’on voulait quand on le voulait et comme on le voulait. Apéro se lève tôt pour aller boire du pineau, Hourrah s’arrache des draps pour perdre son gras (eh oui, le seul a faire un footing tous les matins, bande de feignasses); Sam, lui, il rame et ne suit pas la trame s’il ne reste pas au lit et pourtant il n’a pas un gramme. Après son footing, Hourrah récupère Apéro, accroché au comptoir des commerçants locaux, et après un petit détour par l’antre du Deuftor, nous ramenons la bidoche pour le barbecue. Le repas ingurgité, c’est sieste pendant que Sam, qui vient de se lever, file se baigner, mais passe nous récupérer pour aller éliminer à coup de sacrés UraNage. La séance de randoris, putain que c’est bon (un peu dur pour Apéro qui doit gérer ses excès du midi, mais il assure quand même, le bougre), et avec la première bière post sueur, on croit toucher le paradis, même si ça manque un peu de nichons pour un paradis, mais on peut pas tout avoir d’un coup. La dite première bière ayant une fâcheuse tendance à se prolonger avec quelques trublions qui se joignent au trio, c’est déjà la panse bien tendue de Wendelinius et autre Meteor (la bière des kadors) qu’on attaque l’apéritif du soir, suivi au choix d’une assiette du pêcheur, d’une bonne entrecôte sauce pineau, de ribs de porc au miel, voire d’une bavette à l’échalotte, de moules marinières ou d’un assortiment de mezzés dont le patron libanais du resto voisin a le secret. Le tout accompagné selon les cas de jus de raisin fermenté (du pinard, quoi) de diverses couleurs, et suivi d'un Irish coffee du feu de dieu, voire d'un des nouveaux cocktails du Deuftor baptisés, eh oui, "Judoléron" !!
Les fins de soirées se firent soit à l’interne, à coup de Sky, pineau ou jet 27 (dont on retient le glaçage original selon la célèbre technique oléronaise du gratage de congélateur !), soit à la discothèque du coin, dont l’une des soirées au moins fut mémorable.
Le judo du soir, c’était des échauffements parfois originaux, parfois conventionnels, puis une série de randoris de 5 mn chacun (8 en tout, généralement), avec alternance ne-waza/tachi-waza, dans une très bonne ambiance. Pas un niveau exceptionnel pour cette semaine, mais des hollandais, des espagnols, quelques anciens internationaux, le plaisir de faire randori avec les hauts-gradés qui y arrivent encore (parce qu’il y en a d’autre, hein, on voit qu’ils n’ont pas trop mis le kim depuis leurs performances des grandes années...), et de retrouver les poteaux de judoléron ailleurs que sur le web...
Impossible de vous révéler certains détails qui, conformément à la règle en vigueur, ne quitteront pas Oléron, mais je peux quand même vous proposer quelques flashs particuliers sur une soirée réussie :
notre nouveau copain hollandais, environ 190 cm pour 120 kilos, qu’on a réussi à débaucher pour une nuit et qui, à la sortie de la discothèque, file droit sur le camion des forces de l’ordre en embuscade pour leur demander si “c’est possible avoir kébab”....tout simplement énooooorme !!!!
Au petit matin de cette même soirée, Apéro, Hourrah et Sam le conducteur (il est parfait cet homme il ne boit pas) qui se retrouvent dans la caravane glaucquissime d’un camping sauvage, à boire des canons avec je-ne-sais-qui que nous avions ramenés...je vois encore la tête inquiète de Sam, le seul assez lucide pour se rendre compte qu’on était dans un vrai coupe gorge, et la gueule enfarinée d'Apéro qui jetait le verre discrétos au lieu de se l'enfiler.
Toujours le même matin, Hourrah surpris en flagrant déli de pipi sur le pallier de la porte par....le propriétaire de la maison venu faire son tour en vélo (sans commentaires)...
Deuftor Hyde en boite de nuit, tout le monde le prend pour le videur et lui dit “bonjour monsieur”, alors que le videur officiel est juste à côté...
C’est donc le coeur tout aussi léger que la bourse que je quittai l’île de la tentation pour retrouver la sirène de mes rêves.
Alors, vous venez avec nous l’an prochain, les copains ?
HourrahNage- maître de la rondelle
- Nombre de messages : 1920
Localisation : complètement à l'ouest
Emploi/loisirs : arracheur de troncs, comme papa
Humeur : aqueuse
Re: Une semaine à Oléron
Cher Hourrah, je vois en toi un futur grand écrivain qui a su avec les mots justes résumer cette semaine pleine d'excès (surtout pour moi : +2 kg), de sueur, et de moments inoubliables qui se rajouteront à nos autres souvenirs d'antan (ça fera des nouveaux trucs à raconter car il parait que je commence à radoter comme les vieux d'après Hourrah).
Hourrah, je pense que tu pourras ajouter quelques photos donner un peu plus de couleur à ton charmant récit.
Rien de tel que la réalité pour s'imprégner du sujet (et d'autres alcools par la même occasion).
Merci Hourrah pour ton récit, si je t'avais connu à l'époque où j'étais au collège, je t'aurais payé pour faire mes dissertations.
Hourrah, je pense que tu pourras ajouter quelques photos donner un peu plus de couleur à ton charmant récit.
Rien de tel que la réalité pour s'imprégner du sujet (et d'autres alcools par la même occasion).
Merci Hourrah pour ton récit, si je t'avais connu à l'époque où j'étais au collège, je t'aurais payé pour faire mes dissertations.
AperOtoshi- Maître absolu de Deuf
- Nombre de messages : 610
Localisation : A paname
Humeur : Pineau attitude
Re: Une semaine à Oléron
t'es pas encore en Espagne toi ?
Pour les photos, va voir dans la partie réservée, je vais en trier quelques unes...
Et si je t'avais connu à l'époque du collège, Apéro, je pense que j'aurais fait encore plus de conneries (et pourtant j'en ai fait)
Sans compter que t'aurais payé cher pour les dissertations (d'autres y sont passés avant toi, mais je suis trop con, je l'ai toujours fait gratos à l'époque )
Pour les photos, va voir dans la partie réservée, je vais en trier quelques unes...
Et si je t'avais connu à l'époque du collège, Apéro, je pense que j'aurais fait encore plus de conneries (et pourtant j'en ai fait)
Sans compter que t'aurais payé cher pour les dissertations (d'autres y sont passés avant toi, mais je suis trop con, je l'ai toujours fait gratos à l'époque )
HourrahNage- maître de la rondelle
- Nombre de messages : 1920
Localisation : complètement à l'ouest
Emploi/loisirs : arracheur de troncs, comme papa
Humeur : aqueuse
Re: Une semaine à Oléron
Jvous préviens les mecs : moi jbois pas de Météor!!!
non mais dis? et pourquoi pas de la superbock aussi ???
mais sinon tout le reste ça avait l'air bien!
je juste dégouté de pas être venu...
non mais dis? et pourquoi pas de la superbock aussi ???
mais sinon tout le reste ça avait l'air bien!
je juste dégouté de pas être venu...
SENSEI- Dream team
- Nombre de messages : 516
Localisation : à coté de Fred, c'est mon bras gauche!!
Emploi/loisirs : Drink, eat, sex and dreams
Humeur : Highlander
Judoléron Le Forum :: Présentation :: Chroniques du monde d'aujourd'hui :: vie quotidienne : bonheurs et malheurs
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|